MODES DE VIE

Connaissiez-vous le terme low-tech avant votre arrivée sur notre site ?

Ainsi, le low-tech est partout autour de nous. Prenant plusieurs formes. Touchant plusieurs secteurs, que ce soit la maison, la nourriture, le textile, les déplacements… Nous ne nous en rendons pas compte, et pourtant c’est bien là. Il suffit de le savoir.

Bienvenue dans le mode de vie Low-Tech !Mais alors vous me direz “oui très bien, mais comment faire autrement ?”. Figurez-vous qu’il y a plusieurs alternatives low tech “facilement” adaptables à notre quotidien. Voici des exemples concrets qu’on pourrait inclure dans notre mode de vie. On en trouve partout autour de nous !

Découvrez deux exemples assez inhabituels d’équipements Low-Tech…

Le four solaire : bon on vous l’accorde ce n’est pas l’exemple même de la praticité, c’est un investissement financier et personnel. Mais tout de même, quel équipement : un simple caisson et un jeu de miroirs permettent de cuire des aliments sans électricité. Innovant, non ?

Un four solaire utilise uniquement la lumière du soleil pour cuire des aliments, sans électricité ni gaz. Il fonctionne en concentrant la chaleur avec des miroirs ou une vitre. Il en existe plusieurs types : le four boîte, qui chauffe lentement et permet de mijoter des plats, le four parabolique, qui atteint des températures élevées pour faire bouillir de l’eau ou griller de la viande, et le four à lentille de Fresnel, extrêmement puissant, capable de fondre du métal. Ce système est gratuit, écologique et idéal pour les zones sans électricité, mais il dépend du soleil et prend plus de temps qu’un four classique.

Avantages : Gratuit, écolo, parfait pour les endroits sans électricité.
Inconvénients : Dépend du soleil, plus lent qu’un four classique.

Donc idéal en camping, pour des projets écolos ou dans des zones isolées !

L’idée, c’est que pendant le concert, les fans peuvent pédaler sur des vélos fixes placés autour de la scène. L’énergie qu’ils produisent est récupérée pour alimenter certains équipements du show. Chaque vélo peut générer jusqu’à 200 watts, ce qui, mis bout à bout, aide à réduire la consommation d’énergie classique. Et en plus, ça fait participer le public de façon fun et interactive !

Mais ils ne s’arrêtent pas là. Ils ont aussi une piste de danse cinétique, où les mouvements des spectateurs créent de l’électricité. Et pour aller plus loin, ils utilisent des batteries rechargeables (fabriquées avec BMW à partir de cellules recyclées), et du solaire pour alimenter le concert.

Le but de tout ça, c’est de réduire l’empreinte carbone de leurs tournées, qui sont normalement hyper polluantes. De plus le groupe soutient des projets écologiques et demandent à leur public de rendre les bracelets lumineux à la fin du concert pour pouvoir les réutiliser. Que de bonnes initiatives écologiques et low-tech !

La maison Low Tech

Une maison inhabituelle, parfois plus confortable et qui fait du bien à la planète !

Si on veut adopter le low tech cela commence généralement par chez nous. En effet je pense qu’on a tous et toutes déjà entendu nos parents nous dire “éteins la lumière c’est pas versailles ici”. Cette fameuse phrase nous a sûrement insufflé un réflexe de faire attention à ne pas laisser la lumière allumée inutilement et donc à faire attention à notre consommation électrique. Le low-tech va un petit peu plus loin que cela.

Ainsi, intégrer le low tech à notre quotidien, et au sein de notre domicile c’est revenir à des solutions simples, efficaces et plus durables.  C’est ça, l’esprit Low-Tech ! Une approche où chaque objet, chaque équipement de la maison est pensé pour consommer moins, durer plus longtemps et être facile à réparer.

Mais alors…

À quoi ressemble une maison low-tech ?

• Un potager à la maison (ou dans l’appartement)
  Avoir un potager dans son jardin, pourquoi pas : mais est-ce possible en appartement ? Oui c’est possible même si on aurait tendance à dire que non dû à la place, la praticité ou tout simplement l’envie. Mais quel plaisir de produire même une toute petite partie de son alimentation ! Un petit potager en permaculture, des plantes comestibles sur le balcon, un compost pour réduire ses déchets… Résultat ? Moins de supermarchés, plus de saveurs et moins de déchets.

• Des objets plus durables dans le temps et qu’on peut réparer
  Et si on arrêtait de tout jeter, ou de se débarrasser d’un objet dès que celui-ci ne marche plus ? Et si on privilégiait des meubles et des équipements plus solides, réparables et souvent faits maison. Un vélo pour se déplacer, des outils manuels plutôt qu’électriques.

Les aventuriers du low-tech

Caroline et Corentin, deux explorateurs de mode de vie, se sont lancés à l’aventure et ont documenté leurs épopées à travers une série de cinq vidéos documentaires (disponible sur arte et youtube).

Ce premier épisode nous amène à réfléchir sur notre consommation. Comment se nourrir en mode low-tech ? Plusieurs solutions s’offrent déjà à nous. Spirulines, légumes bio, une alimentation différente; ou bien en mode Koh-lanta a déguster des grillons ou autres insectes.

La mobilité Low-tech

Un réflèxe quotidien

Se déplacer, c’est indispensable, mais ça peut vite devenir un cauchemar pour la planète. La mobilité low-tech, c’est juste une manière plus simple et écologique de bouger au quotidien, sans tomber dans l’excès de technologie.

Pourquoi prendre la voiture pour 2 km quand on peut marcher ou pédaler ?

Surtout à Toulouse, notre belle ville Rose offre plusieurs beaux endroits pour faires de belles promenades à pieds ou en vélos; sur les bords de la Garonne par exemple. Le centre-ville est également parfait pour la marche à pieds, plutot que de prendre la voiture. Biensû cela est valable pour de courtes ou moyennes distances et si nous sommes en condition physique. En plus d’être bon pour la santé, c’est zéro pollution et souvent plus rapide en ville. Et quand c’est trop loin, le train, le bus, le tramway ou le métro restent bien plus efficaces qu’une voiture seule dans les bouchons.

Ou alors, si vraiment on a besoin d’une voiture, autant faire du covoiturage ! Moins de voitures sur la route, moins de pollution et des économies de carburant. De plus le covoiturage peut être l’occasion de renforcer les liens avec nos amis, nos collègues de travail. 

Enfin, contrairement à ce qu’on pourrait croire

Attention aux voitures électriques ! Ce n’est pas la solution la plus écologique pour se déplacer : leur batterie sont difficiles à recycler et demandent des matériaux rares, souvent extraits dans des conditions désastreuses. Donc au lieu de diaboliser les voitures actuelles en voulant totalement les remplacer par des électriques, on ferait mieux de réduire notre dépendance aux voitures en général. Moins de voitures, moins de polutions, moins d’embouteillages.

En soit la mobilité low-tech, c’est juste repenser nos déplacements pour qu’ils soient plus simples, moins chers et meilleurs pour la planète.

• Privilégier le vélo, la marche et les transports en commun.
• Mutualiser les trajets avec le covoiturage.
• Éviter les véhicules électriques nécessitant des batteries difficiles à recycler.

Psst… pour lire notre article sur La Maison du Vélo, c’est ici !

Nos communications et technologies

Aujourd’hui, pour réduire notre impact écologique, on peut adopter des petits gestes quotidiens (même pour nos technologies) : garder nos appareils le plus longtemps possible et privilégier ceux qui sont réparables. Par exemple, plutôt que de changer de téléphone dès qu’il est un peu vieux, tu peux changer la batterie ou l’écran. C’est plus économique et moins polluant ! 

Maintenant nous avons aussi accès aux appareils reconditionnées (qui sont d’ailleurs un peu devenu « à la mode », avec le site BackMarket par exemple). Ces ordinateurs ou téléphones sont remis à neuf et fonctionnent très bien, mais avec un impact bien plus faible = on répare au lieu de jeter.

Autre astuce peu connue : au lieu de stocker tout dans le cloud ou de streamer à fond, préfère un stockage local (sur ton ordi ou un disque dur). Moins de serveurs à faire tourner, moins de pollution.

Car OUI le cloud pollue. Les data centers tournent en continu, consomment beaucoup d’électricité (souvent issue d’énergies fossiles) et nécessitent un refroidissement intensif. Leur fabrication génère aussi des déchets électroniques. Certaines entreprises tentent de limiter l’impact en utilisant des énergies renouvelables.

En résumé : 

• Garder ses appareils électroniques le plus longtemps possible et favoriser les modèles réparables.
• Opter pour des téléphones et des ordinateurs reconditionnés.
• Éviter le cloud et le streaming intensif, privilégier le stockage local.

Des petits gestes simples, mais efficaces !